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Nos vœux pour 2015

Publié le 24/12/2014

Comme le veut l’usage, l’heure est aux traditionnels vœux de fin d’année. De bonheur, de bonne santé, de prospérité…mais aussi d’investissements maîtrisés et fructueux. Il serait dommage de s’en priver. D’autant que le cru 2014 aura dû subir les affres d’une météo contrariante. Avec dans un premier temps, un climat adouci par une BCE au discours volontariste et une baisse du risque souverain, notamment du côté des pays périphériques de la zone euro. Cette première vague a, porté les indices boursiers européens jusqu’à leurs plus hauts annuels à la mi-juin : 3325.5 points pour l’Euro Stoxx 50 le 19 juin et 4598.65 points pour le CAC 40 le 10 juin, en cours de séance. Puis, dans la foulée, une dégradation des conditions de marché avec pêle-mêle, un retour des craintes déflationnistes à l’échelle internationale alimentées, entre autres, par l’effondrement des cours de l’or noir, le regain des tensions géopolitiques sur fond de conflit entre la Russie et l’Ukraine, la chute du rouble, et plus récemment les incertitudes entourant l’issue des élections présidentielles grecques. Ce raz de marée a terrassé l’Euro Stoxx 50, qui est retombé à un plus bas annuel de 2789,63 points le 16 octobre pour finalement se reprendre et sauver les meubles in extremis.

Exit donc 2014, et place à 2015, proclamée « Année de la Lumière » par l’ONU. Il suffirait de peu, ou presque, pour que tous les voyants passent au vert. L’action de la BCE, au travers de le son arsenal de mesures, pourrait ainsi surprendre par son ampleur et son efficacité tandis que l’on assisterait à un recul des « eurosceptiques » grâce au plan de relance par l’investissement de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission Européenne. Outre-Atlantique, la Fed continuerait de se montrer accommodante en veillant à ne pas commettre d’impairs en matière de communication. Du côté des matières premières, les prix du pétrole se stabiliseraient entre 50 et 60 dollars le baril, alors que les inquiétudes sur le plan géopolitique se dissiperaient sous l’effet d’une prise de positions plus modérée de la part de Vladimir Poutine. In fine, les marchés financiers salueraient un relèvement des prévisions de croissance sans avoir eu le temps de s’ajuster sur un scénario noir déflationniste, nourrissant une dynamique acheteuse sur le compartiment des actions… En Chine, 2015 sera l’année de la Chèvre, le signe des artistes et des rêveurs. Rêvons donc un peu, en espérant, le temps d’un élan d’optimisme, que le réveil ne soit pas trop difficile...

Excellentes fêtes de fin d’année

David Kalfon, CFA Président-fondateur d’Amaïka Asset Management Achevé de rédiger le 24 décembre 2014