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Point Hebdo : Des facteurs politiques toujours prépondérants

Publié le 27/02/2017

Au cours de la semaine Donald Trump a levé une partie du voile sur sa réforme fiscale. Celle-ci, prévue pour cet été, sera mise en application à partir de 2018. Le calendrier des réformes a lui aussi été clarifié. L'administration Trump donne la priorité à la transformation de l'Obamacare (pour mars), puis la réforme fiscale et enfin la dérégulation (2018). Si les effets positifs sur la croissance ne se feront que partiellement sentir d'ici à la fin de l'année, l'impact se matérialisera principalement à partir de 2018. En zone euro, si la situation politique de la France et de la Grèce se détend quelque peu en fin de semaine, les pays périphériques restent tout de même sous pression. Sur la semaine, les actions américaines progressent de 0.7%, les actions japonaises gagnent 0.4% alors que les actions européennes restent inchangées. Les rendements à 10 ans de l’Allemagne rebaisse de 0.3% à 0.19%, marquant une certaine aversion au risque des investisseurs sur la zone euro malgré de bonnes publications macroéconomiques. Du côté américain, le calendrier des réformes se précise un peu. Celui-ci débutera par la transformation d'Obamacare en mars, la réforme fiscale cet été (avec mise en application prévue pour 2018) et la dérégulation en 2018. Le grand absent parait une nouvelle fois être le programme de dépenses des infrastructures, qui pourtant avait nourri beaucoup d’espoirs sur les marchés financiers. La rencontre entre les gouverneurs des Etats et Donald Trump ce weekend sera peut-être l'occasion de les remettre au cœur de l'agenda. Par conséquent, la mise en œuvre du programme économique de Donald Trump prendra encore de longs mois et son impact devrait principalement s’observer en 2018. En Zone euro, en amont des élections françaises, le risque politique est perceptible sur les marchés financiers. Le retard de plus de 3% du CAC 40 par rapport au DAX allemand depuis le début de l’année ainsi que l’écartement de spread entre la France et l’Allemagne illustrent ces incertitudes. En milieu de semaine, l’annonce de l'alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron ainsi que la publication d’une partie du programme du candidat a permis d’atténuer un peu cette aversion au risque. Ces éléments politiques, s'inscrivent dans un contexte de très nette amélioration des perspectives de croissance un peu partout dans le monde. En zone euro, l'indice d'activité PMI composite de février ressort à des niveaux rarement atteints (56 contre 54.4 en janvier), illustrant la poursuite de l’accélération de l’économie européenne. La progression est plus marquée sur la composante des services avec une publication de 55.6 contre 53.7 le mois précédent tandis que le taux de création de postes enregistre son plus haut niveau depuis plus de 9 ans. Avec l’engouement récent des investisseurs pour les actifs risqués de ces derniers mois, nous privilégions toujours une certaine prudence à court terme, notamment sur les actions européennes, même si les données économiques  sont encourageantes pour la croissance à venir.

Optimum

Les performances sont arrêtées au jeudi 23 février en raison du calcul de VL à J+2 nécessaire pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents. Sur la période, la valeur liquidative est en baisse de 0.18%. Cette semaine, la stratégie d’Alpha Portable est ralentie par la sous performance des fonds investis en actions européennes à l’image des FCP Fidelity Italy Fund (-1.83%) et Moneta Multi Caps (-0.89%). De l’autre côté, la stratégie de Portage Obligataire contribue positivement à la performance grâce, notamment, à la bonne tenue des financières à l’image du titre Crédit Agricole SA 7.875 2049 (+0.47%). Par ailleurs, les couvertures du risque de duration nous coûtent quelques points de performance. La performance du FCP Optimum depuis le début de l’année est de +1.09% alors que son objectif de gestion, l’EONIA+1% est stable à +0.10% sur la même période. Les encours sont de 14.9 mln d’euros.

Taux Réels Européens

Sur la semaine, la performance du FCP Taux Réels Européens est de -0.39%. L’impact de l’incertitude politique sur les marchés de taux est resté majeur au cours de la semaine écoulée. Elle est associée au retour en force de la déflation. Dans ce contexte, les taux allemands rebaissent nettement, notamment sur le 2 ans. Dans un  premier temps, les taux des marchés périphériques et de la France se tendent, pour rebaisser ensuite sous l’impulsion des achats de la BCE et, pour la France, de l’annonce par François Bayrou de son soutien à Emmanuel Macron. Les taux fixes surperforment nettement, ce qui crée une opportunité sur les indexées inflation allemandes. Alors que l’indice des prix s’inscrit à 1.9% sur un an glissant, que la croissance est à son potentiel avec un chômage en baisse à 5.9% et  que les prix de l’énergie sont près de 50% plus hauts qu’il y a un an, les points morts d’inflation s’inscrivent à 1.18% sur l’horizon 2026, et plus bas encore sur les maturités plus courtes. Les facteurs politiques restent également présents aux Etats-Unis, alors que les marchés attendent toujours de connaître la stratégie économique, notamment fiscale, de la nouvelle administration. Donald Trump doit s’exprimer cette semaine sur le sujet à l’occasion d’un discours devant le congrès. A ce stade, les marchés s’attendent à un discours riche en effets de manches et pauvre en contenu. Au cours des semaines écoulées, les taux allemands ont fortement rebaissé. Les facteurs cités pour expliquer ce mouvement sont nombreux : l’inflation a touché son point haut et va rebaisser, comme la croissances, qui va céder aux pressions déflationnistes, elles-mêmes alimentées par l’incertitude politique générée par la révolte « populiste ». Sont aussi cités les investissements de la BCE et ceux des investisseurs institutionnels canalisés par leur réglementation. Et enfin ceux des « hedge funds », dont les stratégies en valeur relative tendent à acheter l’Allemagne courte contre les taux allemands plus longs, mais également américains, italiens, français…. En conclusion, alors que l’inflation de la zone euro est à 1.8% et la croissance nominale à 3.6%, les seuls taux nominaux positifs se retrouvent sur les titres les moins bien notés, c’est-à-dire sur les Souverains surendettés (Italie, Portugal, Grèce) ou les emprunts High Yield. Dans ce panorama plutôt inquiétant, le seul arbitrage sensé est de remplacer des obligations à taux fixes par des indexées inflation, dont les points morts se sont fortement éloignés de la réalité. A part cette augmentation sur les indexées inflation, nous maintenons une stratégie toujours défensive. La partie du fonds investie en monétaire (3.5%) / taux flottants (10.7%) / indexées inflation  (13%%) s’inscrit à 27% de l’actif net. La sensibilité au risque de taux reste faible (-1.7). La position à la pentification des courbes de taux est maintenue. Les taux courts paraissent à court terme plus vulnérables à une phase de tension. La performance du FCP Taux Réels Européens depuis le début de l’année est de +0.04% contre +0.32% pour son indice de référence. Les encours s’inscrivent à 37.4 mln d’euros.

Amaïka 60

Sur la semaine, la VL du FCP Amaïka 60 est en légère baisse (-0.02%) alors que sur la même période les actions internationales (dividendes réinvestis) exprimées en euros progressent de 0.87% et l’Eurostoxx50 (dividendes réinvestis) baisse de -0.14%. Sur la période, la performance des fonds actions est stable avec toutefois une certains dispersion sur les fonds investis en actions européennes, à l’image des FCP Memnon Fund European (+1.23%) et Schroder International Euro Equity (-0.77%). Par ailleurs, les fonds de performance absolue contribuent positivement grâce au rebond du FCP H20 Allegro (+0.88%). Nos couvertures sur les taux souverains allemands via des contrats futures sur le Bund et le Schatz nous coutent quelques points de performances. Au cours de la semaine nous n’avons pas réalisé d’opération significative. L’exposition du portefeuille aux marchés actions est stable à 55%. La performance depuis le début de l’année du FCP Amaïka 60 est de +1.53%. Les encours sont de 34 mln d’euros.

Résilience

La VL est calculée en J+2 (comme Optimum) pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents et les performances sont arrêtées au jeudi 23 février. Sur la semaine, la performance est de +0.12% alors que dans le même temps, l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis progresse de  0.69% et les actions internationales exprimées en Euros (dividendes réinvestis) de 1.27%. Nos positions sur les fonds Amundi International, Fidelity Asia Smaller Companies et Mandarine Global Microcaps sont les principales contributions positives à  la valeur liquidative. Notre position de couverture sur le dollar est la principale contribution négative à la valeur liquidative. L’exposition aux marchés d’actions s’inscrit à 68%. La performance depuis le début de l’année du FCP Résilience est de 1.72%. Les encours sont de 15.4 mln d’euros.

Altiflex

Sur la semaine, Altiflex progresse de 0,46% alors que dans le même temps, le marché des actions internationales (dividendes réinvestis) exprimé en Euros grimpe de 0.87%. Dans l’attente de précisions de la part de la nouvelle administration américaine sur les priorités budgétaires et fiscales à venir, les marchés américains ont poursuivi leur marche en avant, validant une série de publications confirmant le dynamisme de l’économie. Toujours prudent au regard de l’évolution récente des marchés, Altiflex progresse néanmoins grâce à quelques titres dont les résultats ont rassuré les investisseurs (Qantas, Foot Locker, Exelon) et aussi grâce à la très bonne tenue des fonds en portefeuille, à l’instar de GemEquity qui continue de profiter de la surperformance des marchés émergents. Par contre, la performance a été freinée par le recul des valeurs liées aux matières premières qui ont subi d’importantes prises de bénéfices. Cette semaine, nous avons vendu National Grid,  spécialisé dans la distribution de gaz et d’électricité au Royaume-Uni après la belle progression des dernières semaines. Nous avons aussi à nouveau réduit très légèrement l’exposition du portefeuille après cette nouvelle accélération des marchés internationaux. La prudence reste donc de mise dans Altiflex avec un niveau d’exposition de 70%. La performance depuis le début de l’année du FCP Altiflex s’établit à +2.79% contre +5.15% pour son indice de référence (50% MSCI Monde dividendes réinvestis/50% EONIA Capitalisé). Les encours sont de 10.8 mln d’euros.

Maxima

Sur la semaine, la valeur liquidative du FCP Maxima baisse de 1.00% alors que dans le même temps, l’indice EuroStoxx50 dividendes réinvestis recule de 0.14%. Les incertitudes politiques ont continué à peser sur les marchés, atténuant les effets positifs des bons indicateurs économiques européens, à l’instar des excellents PMI publiés qui n’ont pas suffi à effacer les craintes de montée du populisme. Dans ce contexte Maxima a été impacté au niveau du choix de valeurs par le recul des bancaires impactées elles-mêmes par une nouvelle baisse des taux longs. Par ailleurs, le portefeuille a aussi été freiné par la sous performance des petites valeurs et des valeurs de rendement, segments de marché sur lesquels nous sommes positionnés au travers de fonds spécialisés. Aucune opération en portefeuille cette semaine, l’exposition reste donc très prudente sur les marchés en se situant autour de 75%. La performance depuis le début de l’année du FCP Maxima s’établit à +0.17% contre +0.64% pour l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis. Les encours sont de 9.6 mln d’euros.

N.B : Les performances et réalisations du passé ne constituent en rien une garantie pour des performances actuelles ou à venir. Elles ne sont pas stables dans le temps.