Si vous ne voyez pas ce message correctement, consultez-le en ligne.

JANVIER 2019

Nous vous informons que vous pouvez consulter les derniers reportings de nos fonds ouverts et de nos fonds sur-mesure sur notre site.

N.B : Les performances et réalisations du passé ne constituent en rien une garantie pour des performances à venir. Elles ne sont pas tables dans le temps.

L'équipe commerciale reste à votre entière disposition pour toute information complémentaire.

Janvier 2019

« Calmons-nous voyons ! »

Malgré un début délicat, les différents indices mondiaux terminent finalement ce mois de janvier en nette hausse. Et pourtant, entre la confirmation de l’essoufflement de la croissance chinoise sur 2018, l’abaissement des perspectives de croissance mondiale pour 2019 par le FMI, les signaux contradictoires sur les négociations commerciales entre la chine et les États-Unis, la prolongation du « Shutdown » des administrations américaines et les débats houleux concernant l’accord du Brexit, les incertitudes ne manquaient pas.

À quoi doit-on donc une telle progression des marchés mondiaux ?

Une Réserve Fédérale plus accommodante qu’attendue, des premières publications de bénéfices pour le dernier trimestre 2018, de bonnes factures, mais surtout, l’impression qu’une volonté de « calmer le jeu » émergerait de la part des acteurs des principales tensions de 2018.

(* Indices dividendes réinvestis)

Marchés et macroéconomie :


FED : « Hausses graduelles ? Quelles hausses ? »
Le discours de Jérôme Powell a bien évolué sur les deux derniers mois. Tandis qu’en décembre l’institution monétaire américaine rehaussait ses taux d’un quart de points et annonçait que de nouvelles hausses graduelles du taux des « Feds Funds » étaient compatibles avec la croissance de l’activité économique aux Etats-Unis, elle finit par changer son fusil d’épaule au cours du mois de janvier, son président se montrant plus « Dovish » qu’attendue en affirmant que la FED se montrera patiente en matière de politique monétaire, que les taux directeurs sont désormais à un niveau convenable étant donné l’activité économique américaine et en retirant toute allusion à la moindre hausse des taux directeurs. Une absence étant perçue comme une volonté de se garder une marge de manœuvre en cas de dégradation de l’économie américaine.
L’institution demeure tout de même optimiste, bien que diminuée d‘un certain nombre de rapports imputés au « ShutDown » gouvernemental de Donald Trump.


ShutDown – « Bring me my wall »
Un nouveau record pour Donald Trump, celui du plus long « ShutDown » gouvernemental de l’histoire des Etats-Unis, avec plus de 35 jours de paralysie des administrations et une facture qui s’élèverait à 11 milliards de dollars.
Il aura fallu 36 jours de vifs débats et négociations pour que le président américain cède du terrain aux démocrates sur le sujet du financement de son mur à la frontière mexicaine (un financement qui aurait dû se faire par exemple en redirigeant les fonds réservés aux territoires ravagés par les catastrophes naturelles tels que Porto Rico).
Une victoire pour le camp démocrate, mais Donald Trump n’a pas dit son dernier mot, ce dernier demeurant intransigeant sur le sujet brûlant qu’est l’immigration et annonçant lors de son dernier discours qu’il se réserve toujours le droit de déclarer une « urgence nationale » pour financer sa « barrière d’acier ».

USA vs China – « Huge » progress
Après une année complète d’allers-retours rhétoriques entre les administrations chinoises et américaines, les deux puissances mondiales semblent finalement s’être fait peur à elles-mêmes…
Outre la contraction des indicateurs économiques tels que ceux de l’activité manufacturière chinoise, ce sont également les entreprises qui sont prises à partie dans cette guerre commerciale. Après l’affaire Huawei, c’est au tour d’Apple de lancer un avertissement sur ses ventes dans les pays émergents, notamment en grande Chine, des annonces bien loin de plaire aux investisseurs.
Après des chiffres d’excédent commercial décevants et une croissance en phase d’essoufflement en Chine, les différends commerciaux semblent pourtant trouver un potentiel de résolution. Les bases d’un accord seraient en train de se construire et les deux parties commencent à parler « d’intérêts communs » et « d’énormes progrès » suite aux premières négociations bilatérales à Washington, à l’occasion de la visite du Premier ministre chinois Liu He. Mais de nombreux points litigieux demeurent en suspens et la hache de guerre ne pourra finalement être enterrée que lors de la rencontre Trump/Jinping.

Brexit : Brouillard Irlandais
Après le rejet par le Parlement britannique de l’accord réalisé par les équipes de Theresa May avec l’union européenne suite à 17 longs mois de négociation, le Royaume-Uni entre dans une période de flou, les équipes de Michel Barnier, négociateur en chef du côté de l’union européenne, ne souhaitant pas revenir sur l’accord préalablement signé. À moins de 60 jours de la date effective du Brexit, Theresa May joue désormais la montre afin de préserver l’unité de son camp conservateur et dans l’idée d’obtenir des concessions de la part des Vingt-Sept, notamment sur la question de la frontière entre le nord et le sud de l’Irlande.

Face à la fermeté des européens, Theresa May tente la carte du « no deal » dans un dernier coup de poker menteur, espérant faire flancher l’autre camp, une manœuvre périlleuse étant donné les conséquences que ce dénouement aurait pour l’économie britannique.

Absentéisme à Davos
Pour sa 49ème Édition, le sommet de Davos, créé afin de partager des valeurs démocratiques et prôner des règles de gouvernance mondiale à travers les états, fait face aujourd’hui à un nationalisme grandissant. L’absence symbolique des États-Unis et de l’Inde laisse un vide tangible, et les grandes causes mondiales comme le dérèglement climatique, les inégalités et la régulation financière passent au second plan au profit de la défense et des intérêts nationaux.

Le thème principal du forum économique mondial 2019, qui s’est tenu du 22 au 25 janvier 2019, était « Globalisation 4.0 : façonner une nouvelle architecture à l'ère de la 4 ème révolution industrielle ». En réalité, le sujet qui est traité cette année, celui qui s’est deviné à travers les propos des intervenants, c’est la moralisation du capitalisme. Mais difficile de traiter la lutte contre le dérèglement climatique, la régulation financière et numérique et les inégalités dans le but de rendre la mondialisation soutenable et inclusive, lorsque la défense des intérêts nationaux monopolise le débat au même titre que l’an dernier. Ce discours protectionniste a d’ailleurs été renforcé par l’absence de nombreux dirigeants tels que D. Trump, T. May, N. Modi ou encore E. Macron privilégiant leurs calendriers nationaux respectifs.
Dès son ouverture, Davos a été marqué par l’intervention des ONG Oxfam et Attac, pour ne citer qu’elles, à propos de la concentration des richesses. L’écart entre les plus riches et les plus pauvres continue de croître. D’après Oxfam lorsqu’en 2017, on pouvait compter 43 personnes qui disposaient autant d’argent que la moitié la plus pauvre de la planète (3,7ma de personnes), on en compte en aujourd’hui plus que 26.
Cet écart croissant vient aussi rappeler le devoir de contribution à l’impôt des entreprises à hauteur de la richesse produite en pointant plus particulièrement les GAFA et autres entreprises du numériques dont la majorité des patrons de ce secteur font partis du top 20 des fortunes mondiales. Ce qui pose, d’un point de vue éthique, d’importantes interrogations. 


Investissement Socialement Responsable :

Défi Energétique Français
Alors que le gouvernement français présente son plan de route énergétique à horizon 2028 qui comprend la fermeture des quatre dernières centrales à charbon prévu pour 2022, l'annonce d’une négociation pour la vente de deux de ces centrales au repreneur Daniel Kretinsky via sa holding EPH laisse perplexe.
C’est en rachetant les actifs du secteur du charbon à très bas coût que ce magnat du charbon a basé son business modèle. Ce qui fait d’EPH, le deuxième émetteur de gaz à effet de serre en Europe, et de son principal actionnaire des acteurs controversés de l’énergie, car cette stratégie va à l’encontre des politiques de transition énergétique.

Ce rachat pourrait ne pas faciliter la tâche du gouvernement de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui s’annonce être un défi tant sur le plan énergétique que sur le plan social. La France a placé de fortes exigences en matière de politique énergétique en voulant abaisser la part du nucléaire sur la production énergétique à 50% d’ici 2035. Il faut savoir que l’on prévoie une augmentation de la demande mondiale d’électricité de près de 80% d’ici 2040. Ce challenge réside à la fois dans la transformation/rénovation complète du mix énergétique français et en même temps dans la capacité à répondre aux besoins énergétiques croissants.

Plastique
D’après la Banque mondiale, la production de déchets pourrait augmenter de 70% d’ici 2050. Dans le même temps, le gouvernement veut arriver à un taux de 100% du recyclage des plastiques d’ici 2025, promesse de campagne du Président Emmanuel Macron. Pour cela, de nombreuses initiatives sont en train d’être étudiées ou d’être mises en place, comme l’extension des consignes de tri à l’ensemble des collectivités locales, « bonus-malus » sur les plastiques allant jusqu’à 10% du prix des produits concernés, interdiction de la commercialisation de certaine forme du plastique.
La Secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson a, par ailleurs, rappelé à l’ordre les chaînes de fast-food afin qu’elles respectent leurs obligations réglementaires en matière de gestion de déchets.
Certaines entreprises du secteur de l’agroalimentaire entreprennent d’importants investissements pour combattre l’une des pollutions les plus nuisibles sur l’écosystème, considérant que le 100% recyclage ne suffit pas et cherchent à mettre en place des mesures afin de réduire leur dépendance à la matière plastique. Dès février 2019, Nestlé a annoncé le début de la suppression des pailles plastiques de ses produits et collabore avec une société pour remplacer le plastique par d’autres matières pour les contenants alimentaires.


Prochainement sur notre planète :

WWF : 10 Signaux démontrant l’évolution positive de la transition écologique :

1. Le début de la fin du charbon
La COP21 aura eu des conséquences lourdes sur les énergies fossiles en général, et bien que la demande d’énergie globale soit toujours en constante augmentation, seules les énergies en provenance du pétrole et du charbon démontrent des signes de ralentissement.
Sur la totalité des entreprises américaines spécialisées dans le domaine de l’énergie charbon, environ la moitié s’est déclarée en faillite. La Chine, elle a annulé 151 projets de construction de nouvelles usines à charbon et 40% des usines existantes perdent de l’argent.

2. Énergie verte, nouvel Or noir
D’après les données recensées sur le FTSE Russell, la capitalisation boursière de « l’économie verte » égale désormais celle des énergies fossiles avec 4 Trillions de dollars. Et pour ce qui est des flux, la proportion des investissements réalisés dans le domaine de la « Green Economy » maintient son ascension constante depuis maintenant 6 ans, tandis que celle des investissements dans les énergies décline.

@www.WWF.org

3. Économie Verte : vecteur d’emplois
« Aux États-Unis, 1$ investis dans les énergies vertes produits trois fois plus de travail que dans les énergies fossiles. »
C’est le constat d’une étude faite par le Political Economy Research Institute du Massachussetts, et ce chiffre ne fera qu’augmenter étant donnée la dynamique actuelle. D’ici 2030, 18 millions d’emplois seraient créés pour faire face à la transition énergétique.

4. Les énergies fossiles abandonnées par les pouvoirs publics
Les subventions des pouvoirs publics dédiés aux énergies fossiles ont longtemps mis à mal le secteur des énergies renouvelables, mais un changement est désormais observable puisque les aides aux énergies fossiles ont été diminuées de moitié en 3 ans au profit du support aux énergies renouvelables.

5. Intégration du climat dans les risques financiers
Un nombre grandissant d’acteurs financiers intègrent désormais les risques financiers liés au changement climatique dans leur portefeuille. C’est le cas de 287 d’entre eux, représentant 100 000 milliards de dollars d’actifs, et qui soutiennent les recommandations du groupe de travail international sur la transparence des risques financiers liés au climat (TCFD). Environ la moitié des réassureurs mondiaux ont désinvesti des actifs liés au charbon.

6. Les entreprises adoptent l’alignement 2°c
À la suite de l’accord de Paris, de nombreuses entreprises ont réalisé qu’il était dans leur propre intérêt de s’adapter aux enjeux climatiques et certaines initiatives, à l’instar de la « Climate Action 100+ », encourageant ces dernières à prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à +2°c depuis le début l’ère industrielle. (

7. Accessibilité des énergies renouvelables
Le coût de l’énergie tirée des panneaux photovoltaïques a été divisé par huit en neuf ans, et en Allemagne, le coût des énergies renouvelables est d'ores et déjà inférieur à celui des énergies fossiles. D’ici 2040, le mix énergétique mondial pourrait être composé de 45% d’éolien et solaire, 35% d’autres sources énergétiques « zéro carbone » et les 20% restants d’énergies fossiles.

8. Essor des véhicules électriques
Alors qu’il aura fallu 20 ans pour atteindre un million de véhicules électriques vendus, seulement 18 mois auront suffi pour rejoindre le deuxième million.
L’augmentation soudaine des ventes de véhicules électriques au cours des dernières années place l’industrie de l’automobile propre comme mode de transport indispensable pour les décennies à venir.
D’ici 2040, 55% des ventes de nouvelles voitures et 33% de la population de véhicules mondial pourraient être électriques.

@www.WWF.org

9. Le Bio en pleine expansion
L’agriculture biologique, en plus de produire un produit final plus sain pour le consommateur, favorise notablement l’emploi, une ferme d’agriculture biologique nécessitant en général une force de travail presque deux fois plus conséquente qu’une ferme conventionnelle.
Sur la dernière décennie, le nombre de fermes biologiques en Europe a plus que doublée, et chaque années, ce sont plus de 500.000 hectares de terres cultivables qui sont converties au bio.

10. L’économie circulaire source d’opportunités
Face aux ressources limitées de notre monde, l’efficience de l’utilisation de ces dernières représentera un axe majeur de développement sur les 20 prochaines années.
Des études montrent qu’une amélioration de 30% d’efficacité sur l’utilisation des ressources d’ici à 2030 pourrait contribuer à la création de 2 millions d’emplois.

Source : http://awsassets.panda.org/downloads/10signaux_green_230119_pages_1.pdf

CONTACTEZ-NOUS

01 84 16 64 36

69, Boulevard Malesherbes 75008 Paris
contact@sanso-is.com
www.sanso-is.com

Si vous ne souhaitez plus recevoir nos messages, suivez ce lien :

Veuillez me retirer de votre liste de diffusion