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Point Hebdo : Fin d'année mouvementée pour les marchés !

Publié le 14/12/2015

Sur la semaine les indices sont impactés par le retour du risque de déflation. La baisse continue des cours des matières premières conjointe à un resserrement monétaire à venir outre-Atlantique entraîne une aversion au risque à l’approche de la fin d’année.  Sur la semaine, le S&P 500 baisse de 4%, l’Eurostoxx 50 recule de 3.8% et le Topix japonais, qui résiste mieux, ne cède que 1.3%. Depuis le début du mois, nous observons un recul marqué des principaux indices avec une baisse de 8.6% de l’Eurostoxx 50, de 7% de l’indice MSCI émergents et de 3.3% du S&P 500. Dans ce contexte d’aversion au risque et de faible inflation les obligations d’États sont favorisées malgré leur faible rendement. Le taux 10 ans allemand s’est contracté de 14 points de base sur la semaine pour s’établir à 0.54%, alors que le crédit obligataire a souffert d’une vague de réduction du risque qui a eu pour conséquence l’élargissement des écart de taux entre emprunt risqué et non risqué.

Principaux facteurs de ces mouvements, l’augmentation des pressions baissières qui s’appliquent sur l’inflation importée des pays développés d’un côté et l’augmentation des probabilités de défaut de certains acteurs de l’autre. Ces effets sont tous deux conjoints à la dégringolade des cours des matières premières qui entraînent dans leur sillage un secteur tout entier. Le risque de défaut de géants de l’industrie minière comme Glencore ou Anglo American commence à être envisagé par certains. Pour le pétrole, la suppression de la mention d’un plafond de production dans le rapport de l’Opep le 4 décembre dernier amène l'Agence internationale de l’énergie (AIE) à modifier son scénario pour l'année 2016. Une prévision d’un surplus d’offre pour l’ensemble de l’année accélère la baisse des cours du brut vers 35$ le baril. Autre source de baisse de l’inflation dans le monde, la dépréciation de la devise chinoise, principal exportateur de biens manufacturés. Troisième facteur, la prochaine hausse de taux de la réserve fédérale américaine qui devrait avoir lieu mercredi prochain.

Dans ce contexte, c’est la zone Euro qui souffre le plus, surtout depuis que la position de Mario Draghi au sein de la BCE semble affaiblie après la réunion du 3 décembre dernier. En effet, l’écart entre la volonté affichée du président et la réalité des décisions qu’il a obtenues de ses homologues, montre une influence plus faible qu’auparavant. De plus, le président de la Bundesbank et membre du conseil de la BCE, Jens Weidmann, a adopté une position très dure à l’encontre des mesures mises en place. D'après lui, la baisse des taux générée par l'extension du programme d’assouplissement monétaire peut favoriser l’aléa moral au sein de la zone euro et ainsi réduire la volonté des États membres à réformer et à maîtriser leurs dépenses budgétaires. Pour autant, le Président de la BCE a toujours la main sur les décisions et l'institution est encore en mesure d'assouplir davantage sa politique monétaire si les conditions économiques devaient se dégrader.

En Chine, les statistiques publiées ce week-end ont envoyé des signaux rassurants avec un début de stabilisation de l’économie. La production industrielle a accéléré ainsi que les ventes au détail. Les mesures de relance mises en place par les autorités commencent à générer des effets favorables qui permettront un atterrissage en douceur du rythme de croissance. Toutefois, ces éléments ne devraient pas être en mesure de calmer les inquiétudes liées à l'évolution des marchés financiers chinois. Les sorties de capitaux continuent d'alimenter la dépréciation de la devise. Selon l'Institut de la finance internationale, elles ont atteint plus de 500 MM$ sur l'ensemble de l'année et malgré les interventions de la banque centrale sur le marché des changes, celle-ci n'est pas parvenue à défendre la stabilité face au dollar… Voici un point sur la gestion de nos fonds :

Optimum

Les performances sont arrêtées au Jeudi 10 Décembre en raison du calcul de VL à J+2 nécessaire pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents. Sur la période, la valeur liquidative est en hausse de 0.31%, toujours pénalisée par la détérioration du marché du High-Yield. La performance très légèrement négative de la stratégie d'Alpha Portable n’a pas compensé les pertes enregistrées sur les investissements obligataires du portefeuille. Au sein de la stratégie de Portage Obligataire, c’est notre position sur le FCP Sunny Euro Strategic et notre ligne Bombardier 2021 qui ont eu les contributions les plus négatives sur la performance de la semaine. Au sein de la stratégie d’Alpha Portable, c’est le fonds Fidelity Italy qui contribue le plus positivement à la performance de la semaine. Nous n’avons pas réalisé d’opération significative au cours de la semaine. La performance depuis le début de l’année du FCP Optimum est de +1.16% alors que son objectif de gestion, l’EONIA+1% est en progression de 0.87% sur la même période. Les encours sont de 21.3 mln d’euros.

Taux Réels Européens

Au cours de la semaine, la performance est de -0.91%. Nous avons procédé à une réduction très importante des risques sur Taux Réels Européens, de façon à stopper la baisse de la valeur liquidative.  Nous avons vendu la quasi intégralité des lignes obligataires ayant une maturité supérieure à 2023, notamment au Portugal, en Espagne et en Italie. La poche indexée inflation a elle aussi été fortement réduite. Le besoin d’ajuster la sensibilité par l’utilisation des futures Bunds et Btps s’en trouve mécaniquement réduite fortement, un facteur bénéfique pour la volatilité de la valeur liquidative. Nous concentrons nos investissements sur des maturités deux à cinq ans, protégées par l’action de la BCE et la poche de liquidités est aujourd’hui proche de 10% du fonds. La V@R 1jour 95% du fonds baisse ainsi de 32bp à 20bp. Cette dernière avait augmenté principalement à la suite de la hausse de la volatilité. Nous sommes ainsi mieux préparés à faire face à la volatilité qui pourrait toucher des marchés rendus illiquides par la fin d’année. La performance depuis le début de l’année du FCP Taux Réels Européens est de +0.22% contre +2.28% pour son indice de référence. Les encours s’inscrivent à 44.4 mln d’euros.

Amaïka 60

Sur la semaine, la VL du FCP Amaïka 60 est en baisse de 0.88% alors que dans le même temps, les actions internationales (dividendes réinvestis) exprimées en euros chutent de 4.29% et l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis de 3.82%. Cette semaine encore, le portefeuille résiste relativement bien dans un environnement toujours très chahuté. Les gains enregistrés sur nos couvertures optionnelles Eurostoxx50 représentent la plus forte contribution positives à la performance hebdomadaire. Ce sont nos positions en actions de la zone Euro qui ont eu l’impact le plus négatif sur le portefeuille, mais nos investissements obligataires ont également pesé sur la performance hebdomadaire. Nous n’avons pas réalisé d’opération significative au cours de la semaine. L’exposition action est passée, du fait de la convexité des puts en portefeuille à 38%. La performance depuis le début de l’année du FCP Amaïka 60 est de +5.14%. Les encours sont de 34.2 mln d’euros.

Résilience

La VL est calculée en J+2 (comme Optimum) pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents et les performances sont arrêtées au 10 décembre. Au cours de la semaine, la performance est de -1.13% alors que dans le même temps, l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis baisse de 2.18% et les actions internationales exprimées en Euros (dividendes réinvestis)  de 1.61%. Au cours de la semaine, nos expositions aux fonds RAM systématique, au fonds Black Rock America Absolute return et au dollar par les marchés à terme sont  les principales contributions positives. Notre exposition par les marchés à terme aux actions européennes, au fonds H2O Allegro et Ipam Balanced  sont les principales contributions à la baisse de la valeur liquidative du portefeuille. L’exposition aux  actions du portefeuille s’inscrit à 45%. La performance depuis le début de l’année du FCP Résilience est de +3.61%. Les encours sont de 18.3 mln d’euros.

Altiflex

Sur la semaine, Altiflex perd 3.12% alors que dans le même temps, le marché des actions internationales (dividendes réinvestis) exprimé en Euros chute de 4.29%. Cette bonne résistance dans des marchés pourtant difficiles, s’explique d’un côté par une sélection de titres et de fonds qui en moyenne font mieux que le marché global et par ailleurs grâce à l’effet positif de notre sous exposition dans ce contexte de marché baissier qui offre au portefeuille une contribution très positive. Au niveau des titres, nous avons bénéficié  de l’excellente tenue des titres de la zone Asie Pacifique avec notamment Qantas en Australie qui progresse de plus de 4% et des japonais Nitto Denko et Murata Manufacturing qui affichent aussi des performances hebdomadaires positives. Ces résultats ont permis d’effacer l’impact très négatif de nos positions sur les secteurs liés aux matières premières avec des reculs significatifs sur des titres comme Williams aux États-Unis ou Mondi au Royaume-Uni. Belle résistance par contre de la part des fonds en portefeuille, notamment de CPR Global Silver Age et aussi du fonds spécialisé en valeurs japonaises MW Sakura fund. Cette semaine, nous avons arbitré Tyson Foods après ses excellents résultats de la semaine passée au profit de Constellation Brands qui produit et distribue de grandes marques de vins du « Nouveau Monde ». Par ailleurs, nous avons à nouveau renforcé notre exposition dans ce repli hebdomadaire et Altiflex est désormais exposé à 107%. La performance depuis le début de l’année s’établit à +7.21% contre +3.65% pour son indice de référence (50% MSCI Monde dividendes réinvestis/50% EONIA Capitalisé). Les encours sont de 12.8 mln d’euros.

Maxima

Sur la semaine, la valeur liquidative du FCP Maxima recule de 2.38% alors que dans le même temps, l’indice Eurostoxx50 dividendes réinvestis chute  de 3.82%. A nouveau notre prudence en termes d’exposition au marché actions s’est révélée payante puisque les indices ont poursuivi leur recul dans le sillage de la baisse des prix du pétrole. En dehors de cet effet de sous exposition dans un marché fortement baissier, le portefeuille a bénéficié de la bonne résistance de valeurs comme Iberdrola en Espagne, SAP en Allemagne ou Danone en France. De bonnes contributions également du côté des fonds détenus en portefeuille avec notamment Amilton SmallCap dont la valeur liquidative ne cède que 1% sur la semaine et aussi de la part du fonds spécialisé en valeurs de croissance Allianz Euroland Equity Growth. Fidèles à notre approche contrariante, nous sommes revenus en cours de semaine à une position légèrement sur investie sur les marchés et par ailleurs, nous n’avons pas réalisé d’opération supplémentaire. L’exposition du portefeuille se situe donc autour de 105%. La performance du FCP Maxima depuis le début de l’année est dorénavant de +12.25% contre +4.26% pour l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis. Les encours sont de 5.5 mln d’euros. N.B : Les performances et réalisations du passé ne constituent en rien une garantie pour des performances actuelles ou à venir. Elles ne sont pas stables dans le temps.