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Point Hebdo : La météo s'améliore... sur les marchés !

Publié le 30/05/2016

Avec une amélioration du contexte macroéconomique et une réduction du risque politique, l’appétit des investisseurs pour les actifs risqués revient peu à peu. Portée par une amélioration des indicateurs avancés d’inflation aux US, la volonté affichée des membres de la Fed de poursuivre le resserrement monétaire permet une remontée continue du dollar. Par ailleurs, du fait de nombreux facteurs de perturbation de l'offre de pétrole à travers le monde, le cours du baril poursuit également sa hausse sans souffrir pour le moment du renchérissement du billet vert. Ce point essentiel rassure les investisseurs internationaux et contribue à la baisse de l’aversion au risque. Dans ce contexte, le S&P 500 est en hausse de 2.3%, l’Eurostoxx 50 s’octroie 4.3% et le Topix japonais gagne 0.5%. L’euro poursuit sa baisse face au dollar et cède de nouveau 1% sur la semaine à 1.11.

Dans son discours vendredi soir, Janet Yellen a validé l'hypothèse d'une hausse des taux directeurs dans les mois à venir. Elle a ainsi été dans le même sens que les autres responsables de la Fed qui s'étaient exprimés au cours des dernières semaines. Elle a toutefois rappelé que la décision finale dépendrait du contexte économique et, dans cette optique, les chiffres publiés cette semaine joueront un rôle clé pour trancher le débat entre juin et juillet. Avec une inflation cœur déjà sur l’objectif long terme de l’institution, les marchés subiront davantage les excès positifs comme négatifs des indicateurs d’inflation, qui ajusteront chaque mois le rythme du resserrement.

De l’autre côté de l’atlantique la situation est plus complexe et l’exercice sera difficile pour la BCE lors de sa prochaine réunion de politique monétaire ce jeudi 2 juin. Si la remontée des cours du pétrole devrait inciter l’institution à revoir en hausse ses prévisions d’inflation, celle-ci devra en parallèle rester très accommodante dans son discours afin de ne pas faire remonter les taux souverains. Effectivement, aujourd’hui, tous les pays de l’union monétaire - à l’exception de la Grèce et du Portugal – peuvent émettre de la dette à long terme à un taux d’intérêt inférieur à celui de leur croissance nominale, favorisant ainsi la diminution de leur ratio dette/PIB. La BCE devra adopter un ton très prudent pour préserver ce cercle vertueux le plus longtemps possible.

Parallèlement, le contexte politique s’améliore en Europe. L’accord entre la commission européenne et le FMI sur le règlement de la dette grecque, qui devrait aboutir à un versement de près de 10.6 milliards d’euros à la Grèce ainsi qu’à un éventuel allègement de la dette dès 2018, réduisent les tensions politiques. De même, les craintes d’une sortie du Royaume Uni de l’UE se sont quelque peu éloignées avec la publication d’un sondage à 65% en faveur du maintien du pays dans l’union. Pour le marché obligataire, si la remontée des taux en zone euro semble encore loin grâce à la BCE, un taux 10 ans allemand à 0.15% incite à préférer les spreads de crédit ainsi que les maturités courtes qui semblent plus attractifs. Voici un point sur la gestion de nos fonds :

Optimum

Les performances sont arrêtées au jeudi 26 Mai en raison du calcul de VL à J+2 nécessaire pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents. Sur la période, la valeur liquidative est quasiment stable, en hausse de 0.02%. En effet, la contribution négative de la stratégie d’Alpha Portable a été intégralement compensée par la contribution positive de la stratégie de Portage Obligataire, démontrant une fois de plus l’indépendance de ces deux moteurs de performance. A l’exception du fonds investi en actions espagnoles (Mirabaud Spain Equities), tous les fonds en portefeuille ont sous-performé dans la forte hausse des marchés actions. Au sein de la stratégie de portage obligataire, on note la forte contribution positive des emprunts italiens Unicredit 2049 et Wind 2021. Cette semaine, nous n’avons pas réalisé d’opération significative. La performance du FCP Optimum depuis le début de l’année est de -0.75% alors que son objectif de gestion, l’EONIA+1% est en progression de 0.30% sur la même période. Les encours sont de 20.7 mln d’euros.

Taux Réels Européens

Sur la semaine, la performance du FCP Taux Réels Européens est de +0.06%. La stratégie principale du fonds reste un investissement en dette privée de haute qualité partiellement couverte. Après la réduction importante des spreads sur cette catégorie obligataire, nous avons pris des profits par vente de Valéo 2026 pour 3% de l’actif. Le niveau de cash a donc été augmenté (14%). La sensibilité au risque de taux reste faible (-0.6), dans le contexte d’une hausse des taux prochaine aux États-Unis. Pour l’instant, la hausse du dollar est perçue comme un signe "réflationniste". Pour la semaine qui s’annonce, notre attention se focalise sur  la divergence entre la hausse du billet vert et celle des matières premières, un facteur inhabituel et probablement temporaire. La performance du FCP Taux Réels Européens depuis le début de l’année est de -0.55% contre +0.89% pour son indice de référence. Les encours s’inscrivent à 37.2 mln d’euros.

Amaïka 60

Sur la semaine, la VL du FCP Amaïka 60 affiche une hausse de 2.45%, les actions internationales (dividendes réinvestis) exprimées en euros gagnent 3.01% et l’Eurostoxx50 (dividendes réinvestis) progresse de 4.29%. Cette solide progression s’explique tout d’abord pas notre taux d’investissement en actions qui était supérieur à 50% en moyenne sur la semaine. Nos positions sur les actions européennes (Maxima et Schroder Euro Equities) et en particulier sur les valeurs bancaires (Axiom Equity) figurent naturellement parmi les plus fortes contributions positives à la performance hebdomadaire. Nos investissements obligataires ont également bénéficié du retour de l’appétit pour les actifs risqués avec en particulier un bon comportement des obligations du secteur bancaire. Les fonds de performance absolue que nous détenons ne sont pas en reste avec les performances positives des FCP H2O Allegro, Allianz Discovery Euro Strategy et Exane Overdrive. Nous avons profité de la forte progression de l’Eurostoxx50 pour mettre en place des couvertures optionnelles afin de protéger le portefeuille en cas de baisse significative des marchés actions. A la clôture de vendredi, notre exposition était donc en baisse à 48% contre 55% la semaine précédente. La performance depuis le début de l’année du FCP Amaïka 60 est de -2.97%. Les encours sont de 35.1 mln d’euros.

Résilience

La VL est calculée en J+2 (comme Optimum) pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents et les performances sont arrêtées au 26 mai. Sur la semaine, la performance est de 0.95% alors que dans le même temps, l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis progresse de 5.58% et les actions internationales exprimées en Euros (dividendes réinvestis) de 2.98%. Nos expositions aux fonds BG LT Value et Maxima sont les principales contributions positives à la hausse de la valeur liquidative. Nos couvertures sur les marchés à terme sont les principales contributions négatives à la valeur du portefeuille. L’exposition aux marchés d’actions a été augmentée à 43%. La performance depuis le début de l’année du FCP Résilience est de -5%. Les encours sont de 16 mln d’euros.

Altiflex

Sur la semaine, Altiflex gagne 2.22% alors que dans le même temps, le marché des actions internationales (dividendes réinvestis) exprimé en Euros progresse de 3.01%. Les doutes sur les futures hausses des taux aux États-Unis s’estompent et rassurent ainsi les investisseurs. Le secteur financier aura été le premier bénéficiaire de cette forte reprise et Altiflex en aura profité au travers des bancaires KBC ou Macquarie Group ainsi que des assureurs 3I Group, AbbVie ou encore Axa qui affichent toutes des progressions hebdomadaires supérieures à 5%. Par contre, la poursuite de la hausse du pétrole qui gagne encore 3% cette semaine a pénalisé la compagnie aérienne australienne Qantas que nous détenons en portefeuille. Les fonds détenus en portefeuille se sont plutôt bien tenus à l’exception de CPR Global Silver Age dont la thématique ne bénéficie pas particulièrement d’une moindre aversion au risque à court terme. Les stratégies d’arbitrage mises en place en portefeuille entre les marchés espagnols et anglais et entre les secteurs technologiques et industriels européens ont contribué positivement à la performance cette semaine alors que naturellement, dans un tel rallye, notre prudence sur les marchés qui se traduit par une sous exposition, nous a pénalisé. Les opérations de la semaine ont d’abord consisté en une nouvelle paire d’arbitrage entre les marchés Japonais et européens puis, après la forte hausse des marchés de mercredi conjuguée à la vigueur du dollar, en une vente de contrat pour porter l’exposition du portefeuille à 80%. La performance depuis le début de l’année du FCP Altiflex s’établit à -6.30% contre -0.33% pour son indice de référence (50% MSCI Monde dividendes réinvestis/50% EONIA Capitalisé). Les encours sont de 10.3 mln d’euros.

Maxima

Sur la semaine, la valeur liquidative du FCP Maxima progresse de 3.06% alors que dans le même temps, l’indice EuroStoxx50 dividendes réinvestis gagne 4.29%. Ce violent rebond résulte des bonnes nouvelles en provenance de Grèce et qui éloigne le risque de nouvelles tensions, de l’annonce de nouvelles propositions de la part de la BCE pour accélérer la réduction du poids des créances douteuses au sein de la zone euro et aussi des moindre doutes sur la future politique monétaire de la FED américaine. Les valeurs financières ont naturellement été les plus recherchées avec tout particulièrement KBC qui bénéficie du relèvement d’opinion de la part d’analystes financiers. A l’inverse le titre Bayer souffre toujours après son offre non sollicité sur le géant de la chimie agro-alimentaire américain Monsanto. Le fonds Echiquier Value a bénéficié quant à lui du fort rebond du secteur, prépondérant dans cette thématique. Mais notre prudence, qui se traduit par une position sous exposée sur le marché contribue négativement à la performance. Les opérations de la semaine ont consisté en un arbitrage dans le secteur de la santé, avec la vente de notre position en Sanofi au profit du titre Bayer qui nous semble largement sur vendu et d’Eurofins Scientific, laboratoire français spécialisé dans la sécurité alimentaire. L’exposition du portefeuille est restée inchangée à 90%. La performance depuis le début de l’année du FCP Maxima s’établit à -6.56% contre -3.82% pour l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis. Les encours sont de 8.7 mln d’euros.

  N.B : Les performances et réalisations du passé ne constituent en rien une garantie pour des performances actuelles ou à venir. Elles ne sont pas stables dans le temps.