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Point Hebdo : L'optimisme domine en cette fin d'année !

Publié le 19/12/2016

Alors que l'année touche à son terme, les banques centrales terminent d'ajuster leur stratégie à un environnement mondial de moins en moins déflationniste grâce à la remontée des cours du pétrole et des prix à la production en Chine. Aux États-Unis, la Fed bénéficie d'une dynamique de prix durablement haussière portée par l'accroissement des salaires. Elle a ainsi pu remonter de 0.25% ses taux directeurs tout en annonçant trois hausses pour l'année prochaine. La BCE a quant à elle décidé d’ancrer sa présence dans la durée en prolongeant son programme au moins jusqu’à fin 2017. Dans cet environnement où les banques centrales restent très accommodantes relativement au cycle économique de leur zone, les actifs risqués, notamment européens sont toujours recherchés. Si le S&P 500 reste inchangé (-0.06%), l’Eurostoxx 50 gagne 1.93% et le Topix japonais s’octroie 1.66%. Le dollar poursuit son appréciation face à toutes les autres devises (USD $ Index : +1.4% sur la semaine), amenant la parité euros dollar à 1.04 en fin de semaine.

Outre le relèvement des prévisions à trois hausses de taux pour 2017, la Fed a alimenté l'idée que le plan de relance de l'administration Trump pourrait s'avérer trop inflationniste s'il était mal calibré. Les baisses d'impôts et la dérégulation généreront de la croissance en 2017 et 2018 mais l'économie américaine était déjà bien orientée avant l’arrivée de l’administration Trump. Le pays semble d’avantage avoir besoin de mesures structurelles plutôt que d’un plan de relance conjoncturelle inflationniste qui pourrait contraindre la Fed à trop durcir sa politique pour des raisons non récurrentes. Si Janet Yellen a soigneusement évité de répondre à ces questions, l'embarras perceptible dans ses réponses a parlé pour elle.

Par ailleurs, alors que la Chine avait progressivement disparu des radars des marchés financiers au cours de l'année 2016 à la faveur des mesures de relance prises par les autorités, elle pourrait revenir au premier plan en 2017. Selon un département de recherche gouvernementale, la croissance économique devrait ralentir à 6.5% en 2017 tandis que le yuan poursuivrait son déclin face au dollar. Si son ralentissement est contrôlé, l'économie chinoise n'inquiètera pas mais le risque est de voir un nouvel accident sur la croissance du pays. La devise chinoise est à nouveau sous pression malgré les mesures prises par le gouvernement pour tenter de réduire les sorties de capitaux. La hausse des taux souverains aux États-Unis crée un appel d'air et les autorités sont contraintes d'utiliser les réserves de change pour limiter la baisse du yuan. Ceci couplé à la politique extérieure de l'administration Trump pourrait constituer un nouveau catalyseur d’inquiétudes.

Au Royaume-Uni, les membres de la Banque d'Angleterre ont réitéré leur prudence malgré des indicateurs économiques particulièrement bien orientés comme les ventes au détail (+0.5% contre 0.1% attendu au mois de novembre) ou l’indice d'activité PMI des services ressorti à 55.2 contre 54 attendu. Les responsables politiques de la zone semblent envisager un maintien partiel dans l'Union européenne pour les questions politiques ou économiques qui les intéressent, quitte à contribuer au budget européen. Or, les partenaires de l'Union européenne ne semblent pas regarder l'issue des négociations de cette manière, ne considérant pas l'Europe comme un menu « à la carte ». Dès l’année prochaine, les conséquences politiques et économiques du brexit pourraient commencer à se matérialiser. Pour conclure, si l’environnement actuel est très positif et optimiste, il conviendra de prendre des profits lorsque l’opportunité se présente. Si la vigilance des opérateurs de marché, qui s’illustre au travers des prix des couvertures optionnelles, est au plus bas depuis août 2015, les sources d’inquiétudes pour 2017-2018 restent présentes. Cette philosophie contrariante illustrée par l’adage « Acheter au son du canon, vendre au son des violons » que nous mettons en pratique permet sur le long terme d’optimiser le rendement de son portefeuille par rapport au risque pris. Voici un point sur la gestion de nos fonds :

Optimum

Les performances sont arrêtées au jeudi 8 décembre en raison du calcul de VL à J+2 nécessaire pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents. Sur la période, la valeur liquidative est en baisse de 0.04%. La stratégie d’Alpha Portable continue de peser sur la performance du portefeuille, les gérants actifs peinant toujours à surperformer dans un environnement de forte rotation sectorielle. Le portage obligataire contribue positivement à la performance sans pour autant arriver à compenser en totalité la contribution négative de l’Alpha Portable. Au cours de la semaine, nous n’avons pas réalisé d’opération significative. La performance du FCP Optimum depuis le début de l’année est de -0.62% alors que son objectif de gestion, l’EONIA+1% est en progression de 0.73% sur la même période. Les encours sont de 15.7 mln d’euros.

Taux Réels Européens

Sur la semaine, la performance du FCP Taux Réels Européens est de -0.06%. Alors que l’année 2016 touche à sa fin, l’élection de Donald Trump aura été l’événement le plus marquant pour les marchés financiers. Ces derniers ont été caractérisés par une remontée des taux d’intérêts, du dollar, du pétrole et des valeurs cycliques, par une baisse des valeurs de croissance, des émergents et des métaux précieux. Du point de vue économique, c’est le redémarrage des croissances nominales qui a été le plus frappant, ces dernières progressant au deuxième semestre de 1% en Europe, en Chine et au Japon, de 2% aux États-Unis. Dans ce contexte, les grandes banques centrales mondiales ont commencé à infléchir leur discours, à commencer par la Fed. L’année prochaine devrait débuter par un début de durcissement de la politique monétaire britannique et s’achever par d’importants changements concernant l’assouplissement quantitatif de la BCE et de la BOJ. Par ailleurs, l’environnement politique s’est clivé, ouvrant la porte à une nouvelle génération de leaders, plus proches des classes moyennes, moins « mondialistes » également. En 2017, les grands bénéficiaires de la mondialisation que sont les pays émergents pourraient en pâtir. Alors que de nombreuses inconnues caractérisent cette « nouvelle ère », il paraît justifié de se positionner prudemment, de façon à pouvoir profiter des opportunités qui ne manqueront pas de se présenter! Dans le contexte décrit plus haut, nous maintenons en fin d’année une stratégie très défensive, alors que les taux réels et nominaux semblent toujours nettement trop bas, maintenant sur toutes les maturités des courbes de taux européennes. La partie du fonds investie en monétaire / taux flottants / indexées inflation courtes s’inscrit à 25% de l’actif net. La sensibilité au risque de taux reste faible (-1.6). La position à la pentification des courbes de taux est maintenue. La performance du FCP Taux Réels Européens depuis le début de l’année est de +1.27% contre +2.16% pour son indice de référence. Les encours s’inscrivent à 37.4 mln d’euros.

Amaïka 60

Sur la semaine, la VL du FCP Amaïka 60 est en hausse de 0.57%, alors que sur la même période les actions internationales (dividendes réinvestis) exprimées en euros progressent de 0.93% et que l’Eurostoxx50 (dividendes réinvestis) gagne 1.93%. Sur la période, les fonds actions contribuent positivement à la performance, avec encore cette semaine, la surperformance des fonds investis en actions européennes parmi lesquels on peut citer les FCP Schroder Euro Equity et Memnon European Fund. Les fonds de performance absolue contribuent également significativement à la performance hebdomadaire avec la forte performance du FCP H2O Allegro et le rebond du JPM Global Macro Opportunities. L’exposition actions du portefeuille est en légère hausse à 52%. La performance depuis le début de l’année du FCP Amaïka 60 est de +1.07%. Les encours sont de 33.6 mln d’euros.

Résilience

La VL est calculée en J+2 (comme Optimum) pour éviter le décalage entre la valorisation des futures et celle des OPCVM sous-jacents et les performances sont arrêtées au jeudi 15 décembre. Sur la semaine, la performance est de 1.38% alors que dans le même temps, l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis progresse de 2.01% et les actions internationales exprimées en Euros (dividendes réinvestis) de 1.99%. Nos positions sur les fonds H2O Multiequities , BDL Convictions ainsi que notre exposition par les marchés à terme sont les principales contributions positives à la valeur liquidative. La position sur le fonds EDR US Value & Yield  est la principale contribution négative à la valeur liquidative. L’exposition aux marchés d’actions s’inscrit à 79%. La performance depuis le début de l’année du FCP Résilience est de 1.31%. Les encours sont de 15.6 mln d’euros.

Altiflex

Sur la semaine, Altiflex est en hausse de 0.89% alors que dans le même temps, le marché des actions internationales (dividendes réinvestis) exprimé en Euros progresse de 0.93%. Le principal événement de la semaine a été la réunion de la Fed durant laquelle, comme anticipé par les investisseurs, elle a remonté ses taux directeurs de 25 points de base. Ajouté à cela, la banque centrale a laissé entendre qu’avec l’amélioration des perspectives de croissance, il faudra sans doute s’attendre à 3 nouvelles hausses des taux en 2017. Les rendements obligataires se sont alors tendus et le dollar s’est aussi fortement apprécié contre la plupart des devises. Malgré la prudence affichée en portefeuille au niveau de son exposition, Altiflex participe grandement au mouvement grâce à une sélection de titres et de fonds performants. Pour ces derniers notamment, tous sur-performent le marché mondial à l’exception de GemWay Equity qui souffre naturellement de la pression causée par la vigueur du dollar sur les pays émergents. Les récentes rotations sectorielles nous ont amené à réaménager le portefeuille en allégeant notamment la partie « Croissance » du portefeuille, avec par exemple la cession de Amazon et de Electronic Arts aux États-Unis. Avec cette nouvelle progression du marché, notre approche contrariante nous a amené a réduire de nouveau l’exposition au marché actions qui se situe dorénavant tout proche de 70%. La performance depuis le début de l’année du FCP Altiflex s’établit à +0.50% contre +6.07% pour son indice de référence (50% MSCI Monde dividendes réinvestis/50% EONIA Capitalisé). Les encours sont de 10.9 mln d’euros.

Maxima

Sur la semaine, la valeur liquidative du FCP Maxima est en hausse de 1.05% alors que dans le même temps, l’indice EuroStoxx50 dividendes réinvestis gagne 1.93 %. Encore une semaine de progression pour les actions européennes qui réduisent légèrement en cette fin d’année l’écart accumulé avec les marchés américains et asiatiques sur tout 2016. Maxima progresse également mais dans une moindre mesure en raison notamment d’une politique de gestion prudente qui nous a amené à prendre des positions de couverture au fur et à mesure de la hausse du marché. Et puis, comme souvent dans ces rallyes de marché, les titres les plus performants ne répondent pas à une logique financière très rationnelle. En effet, les investisseurs se sont récemment focalisés sur les titres les plus sous valorisés, sans référence à leur niveau de profitabilité ou de risque. A titre d’illustration, le titre le plus performant du portefeuille cette semaine est International Consolidated Airlines, maison mère entre autres des compagnies British Airways et Iberia, largement sous valorisée mais avec un profil de risque relativement élevé. Cette semaine, nous avons réalisé un certain nombre d’opérations afin de renforcer le caractère « Value » du portefeuille. Nous avons aussi, dans le même esprit, initié une ligne sur le fonds Mandarine Valeurs. Par contre, aucune opération n’a été réalisée au niveau de l’exposition qui reste par conséquent autour de 80%. La performance depuis le début de l’année du FCP Maxima s’établit à -0.78% contre +2.67% pour l’Eurostoxx50 dividendes réinvestis. Les encours sont de 9.6 mln d’euros. N.B : Les performances et réalisations du passé ne constituent en rien une garantie pour des performances actuelles ou à venir. Elles ne sont pas stables dans le temps.